grippe A!!!

Il faut dire que de nombreux cas de grippe ont été signalés.. D'après le site gouvernementale à ce sujet,
www.pandemie-grippale.gouv.fr, les symptomes seraient les mêmes que pour une grippe dite ''normale''.La souche semble à présent moins virulente.
Alors y a t'il des cas que l'on ignore réellement? Mon fils de 4 ans a vu le medecin car il avait 39.5 de fievre depuis 24 h, sans autres symptomes. Le medecin a dit que c une grippe, sans chercher à savoir si c'est une grippe saisonniere ou autre. là n'est pas déscendu en dessous de 39° depuis 5 jours.

La souche est moins virulente qu'au début, et ils en ont fait tout un cirque que l'on peut se demander si apres avoir affolé les gens ils ne cacheraient pas des cas pour eviter la panique.

Enfin, ce que je veux dire par là, ce n'est pas que mon fils l'a peut être, mais qu'il y a peut être de nombreux cas qui s'ignorent, et si les médecins en france prennent la chose aussi à la légère tout le monde aurra droit à sa grippe cette année.. Et même si le taux de mortalité semble proche à celui d'une grippe saisonnière, mieux vaut savoir pour prendre des précautions, personne n'aime la grippe..

La grippe guette, depuis des mois. On l’a appelée porcine et ensuite mexicaine. Pour ménager les susceptibilités, elle devint donc A/H1N1, dénomination neutre et technique.

Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé notait, en avril dernier, que pour "la première fois dans l’histoire nous pouvons suivre l’évolution de la pandémie en temps réel". En effet, depuis des mois, on connaît le nombre de personnes affectées, hospitalisées ou décédées. Ces dernières moins nombreuses que ce qui avait été annoncé. Pandémie, voilà, le mot est lâché. Vite le dictionnaire : une maladie qui touche tout un pays ou un continent. Bigre ! En avril, l’OMS annonce le passage à la phase 5 d’alerte. Maintenant on parle de "pandémie modérée". Concept nouveau. Mais des spécialistes parlent d’une "grippette". Sont-ils des ignorants ou des inconscients ? Les industries pharmaceutiques annoncent leurs vaccins. Leur cotation en bourse ne se porte pas mal. Des stocks stratégiques sont envisagés. On chiffre le coût, le blocage possible de l’économie, la fermeture des écoles.


On a vu, pendant l’été, des fermetures : celles de colonies de vacances. De jeunes vacanciers enfermés dans leur colonie. Ils paraissaient plutôt en forme. Les anglais organisent des "flu party". Pragmatisme ou inconscience ? Dans l’Eglise anglicane, on recommande aux prêtres de se laver les mains avant de distribuer la communion aux fidèles. Il faut espérer qu’ils se les lavent même en dehors des cas de grippe.


Et, pour finir, on dit que cette grippe n’est qu’une grippe, du type de celles qu’on a toujours eues. Et qu’on sait en gros comment soigner : faire le douillet au lit, boire des tisanes, contrôler la température. Et, ne fût-ce que par politesse, mettre une main devant la bouche quand on tousse ou qu’on éternue. En sachant aussi qu’une mauvaise grippe peut mal tourner, surtout pour des personnes affaiblies.

Alors : pandémie dramatique, réédition de la grippe espagnole qui a fait des dizaines de milliers de morts, pandémie modérée ou grippe banale ?


La gestion de la grippe porcine-mexicaine-A/H1N1 éclaire de manière remarquable les nouveaux modes de fonctionnement des sociétés.

Depuis le XIXe siècle, la sociologie s’est efforcée de nommer les sociétés nouvelles qui étaient en train de naître en Occident. Des mots tels que société, société industrielle, modernité ou, plus récemment, société post-industrielle et post-moderne visaient à appréhender les réalités sociales.

Aujourd’hui, nos sociétés gardent de nombreux traits des temps précédents. La société est industrielle et post-industrielle : se mêlent production de biens et activités de services. Le tout à la taille mondiale. La société est moderne et postmoderne : le nouveau est valorisé, l’innovation scientifique est souvent pensée comme progrès à la manière de la modernité. Mais les certitudes sont quelque peu ébranlées, sauf celle d’exalter le sujet et l’individu suivant des accents appelés postmodernes.


Mais que vient faire tout cela avec la grippe ? Justement, c’est que d’autres traits émergent. Ils forgent des mentalités et des fonctionnements sociaux. C’est le sociologue allemand U. Beck qui l’a mis en évidence. Il dit que nous vivons dans des "sociétés du risque". Mais attention : ceci ne signifie pas que nous vivons dans des sociétés où le danger guette plus qu’avant ! La société du risque a des traits que la grippe A dessinent assez clairement.


Premier trait : les humains sont parvenus à un seuil, celui où les réalités issues de la technique constituent une sorte de nature inquiétante : le nuage de Tchernobyl, mais aussi le trou d’ozone et le changement climatique, la pollution de l’air, la génétique appliquée, les nanomatériaux, les réseaux télématiques ou autre chose. Beck conclut, trop facilement, que ces réalités dépassent les clivages sociaux, ce qui est faux. Nous ne sommes pas tous égaux devant ces catastrophes.


Un deuxième trait, souligné par Beck, nous ramène plus précisément à notre A/H1N1 : l’importance centrale donnée à la connaissance fait que nos sociétés veulent de plus en plus anticiper l’avenir et son engendrement. Elles sont outillées pour le faire, car elles disposent de masses nouvelles de connaissances.


D’où un troisième trait : plus elles disposent de connaissances et plus elles sont inquiètes, car ayant la capacité de penser l’avenir, elles tentent d’éviter des conséquences néfastes. Et il y a là une leçon de fond : la connaissance rend inquiet. Depuis des mois, on s’inquiète pour cette grippe ou grippette.


Quatrième trait : les politiques publiques des sociétés qui vivent dans la culture inquiète de l’anticipation du risque doivent faire face à deux défis. Le premier : les coûts de l’anticipation des risques s’accroissent. Un jour ou l’autre, il faudra un nouveau volet de la sécurité sociale pour y faire face. Il importe d’acheter des millions de doses de vaccin, sans bien savoir si elles seront utilisées. Mais il faut faire ces dépenses, car les citoyens des sociétés du risque ne tolèrent pas qu’on n’ait pas anticipé un risque. Le concept de "principe de précaution", issu de la pensée de Hans Jonas et désormais inscrit dans de nombreux systèmes juridiques, complète celui de société du risque : il faut éviter à tout prix que le moindre événement néfaste prévisible advienne.


Facile à dire. Et c’est le deuxième défi : l’anticipation du risque n’est pas l’œuvre de devins et autres haruspices, mais celle de scientifiques, experts dans les domaines concernés. Or des scientifiques ne peuvent pas, sauf à être des charlatans, annoncer avec une certitude à 100% ce qui adviendra, surtout face à des phénomènes complexes. Ils pourront parler en terme de probabilités ou de scénarii. Et c’est ainsi que les politiques qui décident dans une société du risque, fondée sur les connaissances scientifiques, devront décider dans une certitude toute relative, voire dans l’incertitude. Ils écouteront des experts, qui auront des avis divergents. Faut-il fermer ou non les écoles en cas de grippe ? Combien de doses de vaccin faut-il acheter ? Qui faut-il vacciner en priorité ? Personne n’a de réponses certaines.


La société contemporaine maîtrise l’avenir mieux que les sociétés anciennes. Mais son inquiétude n’est pas pour autant éteinte. Elle ne se pense plus dominée par un futur inconnu dessiné par des puissances célestes à amadouer, mais elle est inquiète à propos de la maîtrise d’un avenir annoncé mais seulement partiellement prévisible. Et en définitive, les individus seront très souvent seuls à décider : faut-il faire vacciner mon enfant ? Faut-il ne plus l’envoyer à l’école même s’il n’y a pas de décision à cet égard ? Décidément : c’est inquiétant, psychologiquement fatiguant et coûteux d’être modernes aujourd’hui dans l’abondance de l’Occident.

Moi ca m'a pris du temps a me décider,mais vu mes antécédents médical je me suis fait piquer je crois que ca dépends de nous car c'est nous qui avont le choix d'avoir ce vaccin.

Si tu a eu ce virus tu n'as pas a te faire vacciner.

merci de cette réponse junior

Si c'est ce que tu voulais tant mieux gaifille c'est sur que c'est une protection de plus.