Tu me dis Tu me dis je n'aime que toi mon coeur. Je te crois, mais j'ai si peur. Tu me dis je ne change jamais, Même si un jour je mourrais ! Tu me dis il n'y a que toi dans ma vie. Je te crois, tu me l'écris. Tu me dis je t'aime à la folie. J'en suis certain, si tu le dis. Tu me dis je te rejoins. Je t'attends, mais c'est si loin. Tu me dis à très bientôt. Je patiente, le coeur au chaud. Tu me dis je ne suis plus rien sans toi. Je verse une larme de joie. Tu me dis, tu es ma moitié. Je me gonfle de toute ma fierté. Je ferme les yeux sur notre bel avenir, J'ouvre mon coeur sur nos futurs souvenirs, Je t'aime à en mourir mon amour.
[center]Au coin du feu... Une soirée au coin du feu, seuls, que tous les deux. Nos corps reposants sur le grand tapis de laine, La douceur entourant le crépitement merveilleux. Chant des flammes comme un poème de Verlaine. Ta tête blonde posée sur mon ventre, tu me regardes, Tes yeux scintillent comme les premières étoiles, Ta main caresse ma peau mais tu n'y prends garde, Tes baisers frémissants posent comme sur une toile. La nuit enveloppe nos corps nus où seul brille le feu. L'hiver tapisse le tout de son grand manteau blanc. La tempête, en dehors, enrage de nous voir si heureux. Notre nid d'amour nous abrite de la colère du vent. Tu fermes tes jolis yeux sur le rêve présent, tu souris Et je caresse ta bouche encore chaude de mes baisers. Tes cheveux s'entremêlent dans mes doigts soumis A ta beauté, la douceur de ta peau, frémissement léger. Un volet claque ! Tu te serres contre moi. Je suis là ! Une bûche s'effondre dans l'âtre, le feu se repose. Ta peau frissonne, je la caresse, l'amour ne fuit pas. Le vent frappe à la porte, il chante comme une prose. L'amour se fond en nous et nos corps le chantent. Ton cœur bat la chamade et s'ouvre aux désirs, Ceux que tu m'offres à la seconde sur ton joli ventre, Pour y venir mourir et toujours répondre à tes plaisirs. Le vent se calme. L'hiver nous observe et se repose. La neige a cessé de tomber et apaise la sainte nuit. Tes bras m'enlacent dans un soupir, ta bouche se pose, Ton corps se mêle encore au mien sans aucun ennui. Plus rien autour de nous ne bouge, figé par l'instant. Nos lèvres se cherchent et s'unissent comme l'aveu. Seul l'amour commande nos corps et dirige le temps. Même nos esprits échappent à toute réalité du sérieux. Nos corps s'unissent en un seul et ne font plus qu'un, Mêlés aux fièvres qui les harcèlent dans tous tes cris, Poussant encore l'espoir d'aller beaucoup plus loin, Laissant nos corps transpirants témoins de cette envie. Les heures passent et le temps s'arrête avec nous. L'amour n'a pas dit son dernier mot et le jour se lève. Nous nous désirons toujours, nos corps sont aussi fous. L'approche de l'aube nous laisse indifférents aux rêves. L'heure n'a d'importance que pour ceux qui s'ennuient, Pour les amoureux le temps ne passe pas, il se vit fort ! La seconde est d'importance comme l'est toujours la vie, Même s'il ne faut pas oublier qu'il faut s'aimer d'abord. VIENS... Viens, chaque jour ensemble enivrera mon âme Car seule ta présence est la divine flamme Qui brûle mon ennui. Ta vie est un parfum Dont tu embaumeras l'instant le plus commun. Songe que nous pourrons nous parler à toute heure, Saisir et embrasser la main qui nous effleure , Songe aux charmes sans nom de nos joyeux éveils : Le regard embrumé du voile du sommeil , Le sourire étonné des lèvres chiffonnées Par la nuit de repos, la pose abandonnée... Songe aux diners ensemble, aux soirs que nous aurons Inombrables, heureux, devisant sous le rond De la lampe amicale . Et si Dieu veut qu'il naisse Quelque bambin joufflu...tissé de cent caresses Des mille petits riens que nous nous serons dits Chaque jour avec toi sera le paradis. Mon amour
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